Portrait de Lyonnaise : Caroline alias Pépite, entre seconde main et événement

Cette semaine, on vous parle de Caroline : la fondatrice de Pépite, un shop ambulant qui vous propose des événements secondes mains dans ses lieux fétiches à Lyon.

« Je me présente : je m’appelle Caroline, fondatrice de Pépite et la personne cachée sous le masque de chien que l’on voit sur les photos du shop. J’adore dénicher des pièces de secondes mains et découvrir de nouveaux lieux à Lyon à faire tester à mes proches. Grâce à ce projet, je fais profiter tous les Lyonnais de mes trouvailles.

Cet amour pour le vintage, il me vient de l’enfance. Quand j’étais petite, j’accompagnais mon père dans les brocantes pour trouver des objets d’occasions. Je n’étais pas forcément intéressée par les vêtements, j’aimais tout ce qui était vintage. Cette passion a grandi jusqu’à créer en moi l’envie de créer ma propre boutique-concept qui inviterait les clients à se procurer des pièces de secondes mains.

J’adore aussi découvrir des endroits à tester. Lorsque j’habitais à Paris, d’où je suis originaire, mes amis m’appelaient tout le temps Huggy les bons tuyaux parce que je chopais constamment de nouvelles adresses. C’est plaisant de voir d’autres personnes apprécier des lieux que moi-même j’adore.

Mais avant que Pépite voie le jour, je n’étais absolument pas dans ce monde-là. Pendant dix ans, j’ai été géomètre. Un job loin de la communication, du commerce et de la seconde main. Pour autant, ce n’était pas un métier déplaisant. Je ne lui trouvais simplement plus de sens, j’avais le sentiment d’avoir fait le tour de la question. Alors mon idée de boutique-concept m’est revenu et j’ai commencé à me consacrer à ce projet.

Début 2021, j’ai décidé de me lancer dans Pépite à Lyon, où j’habite depuis quatre ans. Mais le Covid et la fermeture des restaurants ont fait que les premiers événements ont dû être annulés. Ce n’est qu’en juin que j’ai enfin pu faire découvrir mon monde aux Lyonnais avec des journées shopping dans des lieux conviviaux.

Lors de ces événements, entre 10 et 15 vendeuses viennent présenter leurs produits de secondes mains. J’essaye de varier un maximum les collections pour avoir des pièces pour tous les styles, budgets et tailles. Le but est que tout le monde trouve son bonheur mais aussi passer un bon moment. Je cherche des lieux qui ont une bonne localisation, mais aussi la place d’accueillir un tel événement.

L’autre problématique que j’ai rencontré au début de cette aventure est que je ne voulais pas m’afficher. Je suis admirative des personnes qui utilisent Instagram face caméra. C’est une amie photographe qui a soufflé l’idée du masque. On a d’abord cherché quelque chose de similaire à ce que l’on trouve à Venise pour faire classe. Mais en fouillant sur Internet, on est tombé sur cette fameuse tête de chien.

Au début, je n’étais pas chaude. Je trouvais ça trop gênant et j’étais persuadée que ça ne plairait pas. Puis, à force de réflexion, je me suis dit qu’il fallait un côté décaler pour amuser et marquer les esprits. C’est aujourd’hui devenu la mascotte de Pépite. Et c’est encore plus pratique que je ne l’imaginais ! Je peux faire des shootings avec tout le monde pour montrer la diversité des corps.

Pépite, c’est un projet qui m’apporte beaucoup de satisfaction et d’excitation. Même si ce n’est pas toujours évident de se lancer, je prends un plaisir fou à proposer ces événements à Lyon. »

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