Culture
Portrait de Lyonnaise : Myriam Raème, slameuse
À travers ses textes, Myriam Raème aborde la confition féminine, la mort, l’amour ou l’exil. Des sujets personnels qu’elle partage sur des scènes lyonnaise.
» Moi, c’est Myriam Raème, je suis slameuse et j’ai fondé le collectif @style_a_corps.
Voir cette publication sur Instagram
J’ai découvert le slam en 2015 grâce à une amie qui m’a poussé à essayer. Au départ, j’étais assez réticente, mais j’ai tout de même participé à un premier atelier d’écriture qui ne m’a pas vraiment convaincu. J’ai laissé passer une année et j’ai retenté l’expérience, j’aimais manier les mots et je savais que je pouvais en faire quelque chose. Et ça a payé.
Voir cette publication sur Instagram
J’ai alors rejoint le collectif congolais Styl’oblique pour parfaire ma plume. Après mon bac, j’ai décidé de prendre une année sabbatique pour me concentrer à 100% sur le slam. J’ai donné de nombreux concerts, ça a été une belle expérience. Peu de temps après, je suis venue en France pour continuer mes études.
Voir cette publication sur Instagram
À mon arrivée à Lyon, je n’ai pas trouvé de collectif qui me convenait alors, j’ai décidé de créer le mien, @style_a_corps, pour accompagner tous les amoureux de poésie. Pour faire connaître le slam, j’anime des ateliers dans des Ehpad et des bars associatifs par exemple. Aujourd’hui, le slam fait littéralement partie de ma vie. Dans mes textes, j’aborde des thèmes qui me touchent comme la condition féminine, l’amour, l’exil… Très souvent, j’écris par rapport à mon vécu. «