Et si des robots plantaient les arbres à Lyon ?

Pas de panique, il ne s’agira pas de petits bonhommes métalliques en train de creuser la terre à la place des jardiniers. En revanche, pour savoir où et comment planter les 300 000 arbres promis d’ici 2026, la Métropole de Lyon fait appel à un outil inattendu : l’intelligence artificielle. Un projet innovant qui vise à aider les agents à verdir la ville, en tenant compte de ses aléas.

Planter plus et mieux !

Depuis leur arrivée à la tête de la Métropole en 2020, les élus écologistes ont fait de la végétalisation de la ville une priorité. Avec 300 000 arbres promis d’ici 2026, il ne s’agit pas seulement de faire joli : planter, c’est rafraîchir la ville, absorber les eaux de pluie et créer de la biodiversité.

Mais pour atteindre cet objectif ambitieux, encore faut-il savoir où ces arbres seront les plus utiles. C’est là qu’intervient le projet IA.rbre, lancé avec la coopérative TelesCoop et le laboratoire LIRIS de l’Université Lyon 2 / CNRS. L’idée : utiliser l’intelligence artificielle pour cartographier les zones propices, simuler des scénarios, et mieux prioriser les plantations.

 L’IA comme boussole, pas comme pilote.

Pas question ici de remplacer l’humain par des algorithmes. L’intelligence artificielle ne décide rien, elle vient simplement appuyer le travail des services de la Métropole. Concrètement, le système croise de nombreuses données (nature des sols, îlots de chaleur, vulnérabilités, etc.) pour identifier les endroits stratégiques à végétaliser en priorité. Les robots ne sont donc pas encore au programme, en revanche l’IA est elle bien au coeur de nos vies !