Biennale d’Art Contemporain, la fragilité au cœur de l’art

Le 14 septembre débute la 16^e édition de la Biennale d’Art Contemporain, rendez-vous artistique devenu iconique à Lyon. Cette année, les artistes mettent en valeur la fragilité.

Mettre en lumière la fragilité du monde et des personnes qui nous entourent, c’est avec cette idée que la Biennale d’Art Contemporain a composé le thème de sa 16^e édition qui débute le 14 septembre. Pour Manifesto of Fragility, ce sont 200 artistes qui ont créé avec leurs mots, leurs images, leurs mouvements et leurs des œuvres qui témoignent en beauté de ce monde fragile.
Mais au-delà de celle du monde, c’est aussi la fragilité de Lyon qui est mise en lumière. « Cette 16e édition emprunte plus particulièrement son fil conducteur à l’Histoire, révélant des événements qui ont, dans le passé, marqué l’actualité locale, avec des répercussions insoupçonnées à l’international sur les plans politique, économique ou social, mais aussi sur le plan artistique, prouvant, si cela était encore nécessaire, combien l’art témoigne de son temps. » Rappelle Isabelle Bertolotti, directrice artistique de la Biennale.

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La Biennale d’Art Contemporain se découpe cette année en trois actes, dont les deux premiers investissent le Musée d’Art Contemporain. Les nombreuses vies et morts de Louise Brunet s’intéresse à l’histoire de cette tisseuse de soie tout en reprenant le contexte historique de la révolution des Canuts en 1834. 150 artistes interprètent la vie de Louise Brunet à leur façon. Le second acte prenant place au MAC est Beyrouth et les Golden Sixties. Cette exposition, qui regroupe plus de 230 œuvres et 300 documents d’archives, revient sur cette grande période de modernisme à Beyrouth, de la crise libanaise de 1958 jusqu’au déclenchement de la guerre civile au Liban en 1975.

Le monde divisé en douze lieux
Pour le troisième acte de sa 16^e édition, la Biennale d’Art Contemporain s’étend dans douze lieux artistiques lyonnais. Un choix qui s’accorde parfaitement avec son thème, Un monde d’une promesse infinie. Chaque artiste présente sa propre vision de la fragilité, de sa perception à sa représentation. Surtout, venant chacun de villes et pays différents, ils apportent leur vision qui accompagne leur nationalité. Pour cela, la Biennale s’invite donc dans des lieux historiques de la ville tels que musée Guimet, les Usines Fagor-Brandt, le Parc de la Tête d’Or ou encore le musée de Fourvière.

Les billets d’entrée pour la Biennale d’Art Contemporain sont à 20 € et permettent d’accéder aux six lieux d’exposition, Usines Fagor, macLYON, Musée Guimet, IAC-Villeurbanne, MHL Gadagne, Lugdunum. Les six autres lieux d’expositions sont en accès libres.

Photo de Une : © studio safar

> Biennale d’Art Contemporain, du 14 septembre au 31 décembre
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