Culture
Tristan Lopin : épidémie de rires au Radiant-Bellevue
Tour à tour réalisateur, costumier et accessoiriste, Tristan Lopin a trouvé sa vocation en brûlant les planches. Il sera à Lyon ce vendredi 8 février, au Radiant-Bellevue, avec son spectacle Dépendance affective.
Vous rêviez de devenir réalisateur de grands drames cinématographiques. Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir humoriste ?
C’est lorsque j’ai fait un court-métrage avec Bérengère Krief, avant même l’époque de Bref, que l’idée à germer. Je réalisais à l’époque des chroniques sur un blog de copains que Bérengère a adoré. Elle m’a alors suggéré l’idée de monter sur scène. Ça m’a plu ! J’ai toujours voulu raconter des histoires, mais le cinéma avait un côté frustrant avec son lot de contraintes techniques. Je me suis dit que ce serait plus facile de dire ce que j’avais à dire sur une scène.
Vous vous inscrivez alors à l’École du one man show…
Je n’ai pas vraiment suivi le parcours classique de l’École du one man show. Je prenais seulement 3h de cours par semaine. Ça me donnait une deadline pour avancer sur les textes, j’avais ce besoin d’avoir un cadre de travail. En plus d’apprendre les ressorts comiques, elle nous permet de faire de belles rencontres. C’est grâce à cet établissement que j’ai connu Yoann Chabaud, mon metteur en scène actuel.
Yoann Chabaud vous a donné six mois pour proposer un spectacle. C’est court.
C’est peu en effet. Mais je savais dès le début de quoi je voulais parler dans mon spectacle. Yoann m’a dit qu’on travaillait mieux avec une dedline, et c’est vrai. Le fait de savoir qu’il fallait rendre quelque chose m’a motivé. Avec Yoann nous sommes complémentaires, notre collaboration est très fluide. Il comprend mon univers : celui d’un personnage bienveillant qui dit les choses de manière un peu cynique. D’ailleurs on compare souvent mon one-man show à un bonbon acidulé.
De quoi parle votre one-man show Dépendance affective ?
Il aborde avec humour les trois jours qui suivent une rupture amoureuse. On me retrouve moi, mais également une palette de personnage comme la tante raciste et homophobe, l’amie dépressive, etc. Mon spectacle parle d’une société qui n’accepte pas les gens qui ne sont pas en couple. Je pense qu’il existe encore des personnes qui restent avec leur amoureux ou amoureuse parcequ’il le faut. On est sous pression…
Vous avez retrouvé l’âme sœur depuis ?
Vaste sujet… que je sois en couple ou non, je suis heureux et c’est ce qui compte.
Vous serez le 8 février au Radiant-Bellevue. C’est votre première fois à Lyon ?
Non, je suis déjà venu trois-quatre fois au Rideau Rouge, et l’année dernière à la salle Victor Hugo. Je suis hyper content de me retrouver à Lyon. Le public lyonnais est si accueillant et chaleureux. Lyon est l’une des dates qui m’excite le plus !
> Dépendance affective, vendredi 8 février au Radiant-Bellevue.
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