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Lyon se lance dans une nouvelle ère de mobilité !
La métropole de Lyon révolutionne la mobilité avec un service public d’autopartage
La Métropole de Lyon, anticipant les besoins croissants des citoyens, annonce la création d’un service public d’autopartage ambitieux, prévoyant de déployer plus de 3 000 véhicules d’ici 2030.
Défis et ambitions pour l’autopartage à Lyon
Les services d’autopartage existants à Lyon connaissent des difficultés de déploiement, principalement liées à des problèmes de rentabilité. L’arrivée récente de Drivalia en free-floating témoigne des évolutions constantes de ce secteur. Face à ces enjeux, la Métropole de Lyon prend les devants en concevant son propre service public d’autopartage.
Objectif 3 600 véhicules : la vision de la métropole
Dans un projet de délibération soumis à l’assemblée plénière, l’exécutif écologiste exprime le souhait de déployer entre 3 400 et 3 600 véhicules dans l’agglomération lyonnaise d’ici 2030. Cette démarche vise à répondre aux besoins croissants des usagers métropolitains et à massifier le service. Actuellement, 1 150 véhicules sont exploités par Citiz, Leo & Go, Zity et Drivalia.
Un service public pour une mobilité durable
La Métropole souligne que la volonté de déploiement d’un service de cette ampleur ne peut reposer uniquement sur des initiatives privées, surtout dans des territoires moins denses où la rentabilité est un défi. Ce service public d’autopartage fonctionnera en stations, offrant un maillage dense pour encourager la démotorisation des ménages.
Des tarifs attractifs pour tous les besoins
En ce qui concerne les tarifs, les usagers devront s’acquitter de frais d’inscription de 40 €, avec un abonnement mensuel proposé à 16 €. Les tarifs horaires seront compétitifs, à partir de 2,50 € pour une citadine et jusqu’à 4,50 € pour un utilitaire. Des plafonds tarifaires seront également établis pour assurer une accessibilité économique.
Vers une tarification sociale : l’engagement de la métropole
La Métropole de Lyon envisage sérieusement la faisabilité d’une tarification sociale, soulignant son engagement en faveur d’une accessibilité équitable pour tous. Cette démarche témoigne de la volonté de la Métropole d’inclure toutes les couches de la société dans son projet d’autopartage.
Étapes progressives et gestion par la SPLM
Le déploiement du service sera progressif pour des raisons économiques et opérationnelles. La Société publique lyonnaise des Mobilités (SPLM), créée en juin 2022, pourrait être chargée de l’exploitation du service. Aucune information sur le coût de mise en place n’a été communiquée, mais la Métropole s’engage à garantir une gestion efficace et durable.
Le défi de la mobilité urbaine à lyon
Le conseil de la Métropole de Lyon débattra prochainement de la mise en place de ce service d’autopartage métropolitain, complémentaire aux services existants. Avec un objectif ambitieux de 3 600 véhicules d’ici 2030, la Métropole prend des mesures significatives pour réduire la place de la voiture personnelle en ville, favorisant ainsi des alternatives de mobilité plus durables. La ville s’inscrit ainsi dans une démarche visant à créer une métropole plus accessible, inclusive et respectueuse de l’environnement.
Crédit photo : Sophie Mahdavi