Les lectures lyonnaises à emporter dans vos valises cet été

Qui dit été dit vacances. Qui dit vacances dit prendre du temps pour soi. L’occasion de lire enfin ce livre tant désiré qui traine sur votre pile de lectures. Gastronomie, roman, BD… on vous partage nos découvertes lyonnaises.

Fable féministe

Dana, jeune femme d’origine modeste, rencontre les parents de son compagnon et fils de bonne famille Basil Paternoster, lors de vacances chez eux dans la Dombes. Un séjour durant lequel la jeune femme vit difficilement son intégration dans cette famille étrange qui semble cacher des secrets. Du choix de sa couverture à sa narration, Paternoster est un roman surprenant dont on ne sait où il nous mènera avant d’en avoir dévoré les 3/4. Derrière l’histoire de cette rencontre somme toute inévitable, se cache en réalité un message social aux contours féministes qui donne à réfléchir une fois le roman achevé. Un livre aux niveaux de lectures multiples.

Paternoster, Julia Richard, éd. HSN, 21,9 €

Road trip paysan

Manger en pleine conscience, connecté à ceux et celles qui sont à l’origine du contenu de nos assiettes. Avec l’album Paysans, le champ des possibles, Marie-France Barrier, Céline Gandner et Marie Jaffredo nous ouvrent les yeux sur les nouveaux modèles de paysans, embarquant le lecteur à la rencontre des éleveurs, viticulteurs, céréaliers et forestiers, peu estimés, et pourtant si précieux. Un récit passionnant qui met en lumière ces nouveaux paysans qui, à force de travail, d’ingéniosité et de persévérance, réinventent l’agriculture, ouvrant le champ des possibles.

> Paysans, le champ des possibles, Marie-France Barrier, Céline Gandner et Marie Jaffredo, éd. Les Escales – Steinkis, 20€

Retour aux sources

Telle est la devise de Sarah, qui s’est efforcée de construire sa vie en accord avec ce principe simple, à force de Post-it et de to-do lists. Mais dans ce mécanisme en apparence bien huilé se cache un grain de sable qui pourrait tout faire basculer… Le jour où elle apprend que sa sœur est hospitalisée dans un état grave, à peine quelques jours après lui avoir laissé un message énigmatique, Sarah se rend immédiatement à son chevet. En retrouvant Aigues-Mortes, la ville de leur enfance, qu’elle a fuie vingt ans auparavant, c’est comme si tout son passé refaisait surface. Toutes les vies d’Alice, c’est ce roman qui finira corné tant vous l’emporterez partout avec vous pour en connaître la suite. Une intrigue touchante menées par des personnages que vous aimeriez prendre dans vos bras pour les convaincre que tout ira bien. Sous la plume de Lucie Castel, on se retrouve pris dans un tourbillon d’émotions.

Toutes les vies d’Alice, Lucie Castel, éd. Charleston, 19,9 €

Violences psychologiques

Mariée et mère de trois enfants, Lucie a tout pour être heureuse. Alors qu’elle vient d’emménager et a pris soin de ne pas communiquer sa nouvelle adresse, les fantômes du passé frappent à sa porte. Victime d’humiliations et de violences infligées par ceux qui devaient la protéger durant son enfance, Lucie a dû se battre pour exister. Convoquée chez un huissier, elle apprend que ses parents réclament le droit de voir ses enfants.
Avec Déchirer le grand manteau noir, Aline Caudet signe un premier roman poignant qui dénonce les violences physiques et psychologiques. Elle met le doigt sur un sujet sensible, en traitant les limites du lien du sang et de la place des grands-parents dans la famille. À quelles conditions ? Quel prix ?Où placer le curseur des limites ? L’héroïne, armée de son amour maternelle et du soutien indéfectible de son compagnon, sera capable de soulever des montagnes pour ses enfants. Un roman à travers lequel chacun peut se reconnaître, victime ou non de sévices psychologiques.

Sortie en librairie le 23 août.

Déchirer le grand manteau noir, Aline Caudet, éd. Viviane Hamy, 21 €

Cuisine gourmande et intelligente

Cette année Sonia Ezgulian ne signe pas un mais deux ouvrages gourmands publiés chez Flammarion

Dans Le goût de l’imprévu : dans la tête d’une cuisinière passionnée, Sonia partage 46 recettes qui nous donnent encore et toujours l’eau à la bouche. Un ouvrage aussi bon que beau, joliment illustré par Cécile Guillard dans lequel l’autrice explique « cuisiner les petites poésies de la vie », au gré de ses rencontres, de ses inspirations et des richesses du territoire. Un livre de chevet qui se veut aussi carnet de voyage, entre pêché mignon et aventure humaine, qu’on prend plaisir à découvrir, puis redécouvrir  au fil de nos envies, de préférence le ventre plein sous peine d’être pris d’une soudaine envie de lasagne de capppelini aux citrons, de moules farcies à l’agathoise ou d’aubergines aux huîtres.

Le goût de l’imprévu :  dans la tête d’une cuisinière passionnée, Sonia Ezgulian et Cécile Guillard, éd. Flammarion, 22 €

Festin de restes ce sont 200 recettes anti-gaspi. 200 plats simples, délicieux et créatifs, tout droits sortis de l’imaginaire de la cuisinière lyonnaise qui partage ses trucs et astuces pour transformer noyaux, pelures  et autres trognons. Au menu : tartelettes de miettes de pain, poêlée de trognons de chicorée ou encore risotto de pâtes cassées. Succulent !

Festin de restes : 200 recettes anti-gaspi, Sonia Ezgulian et Emmanuel Auger, éd. Flammarion, 24,9 €